Bon ben encore chat noir. En même temps tout avait bien commencé donc rien d'étonnant.
Pour faire court:
Super nat dans les pieds d'Antony Coste, je sors 2ème.
J'attaque le vélo tranquille et me fait rattraper au 8eme km par le groupe de chasse auquel je me greffe sans soucis attendant patiemment le 2ème tour.
Au 55ème tj en 3ème position du groupe, alors que l'allure commence à ralentir et que pour ma part les jambes sont de mieux en mieux (Comme d'hab), explosion du dérailleur arrière, roue bloquée, obligé de m'arrêter. Je ne sais pas comment mais la chaîne est sortie de la chappe, la patte de dérailleur complètement tordue et derailleur collé à la roue.
Après 6 min 30 de bricolage (vérifié sur garmin) je peux repartir mais impossible d'arrêter de pédaler sinon le dérailleur se bloque de nouveau.
Je finis donc le vélo après 2 arrêts et malgré une forte envie de bâcher je décide de malgré tout terminer... Après un si long voyage ça me paraît obligé.
Après vérification, c'est le corps se roue libre de ma zipp 900 (je préfère preciser) qui a lâché et qui en se bloquant a tout pété...
Je suis donc dégoûté et meme écoeuré... même si je ne sais pas comment se serait passé la course à pied, il y avait de gds espoirs de rentrer dans les primes et de ramener pas mal de points au 70.3pr (faut dire que pour une course labelisée hormis pour la premiere place le niveau n'était très relevé)... Mais bon, les excuses c'est comme les trous de balle, tout le monde en a et avec des "si" je gagnais la course en 3h30 après un semi à 20km/h.
Bravo à Antony qui a écrasé la course et qui gagne son premier 70.3 sans aucune contestation possible.
Pour ma part, même si j'était vraiment démoralisé après la course, je relativise en me disant que ce n'est que du sport. Même si ça fait grave chi.. j'ai une grosse pensée pour mes ami(e)s qui one de vrais soucis soucis (de santé) et pour les victimes d'intempéries de ce we... bon j'arrête de faire ma miss France.
Sinon c'était qd même une bonne expérience qui servira pour le futur (notamment sur le fait de ne pas arriver que 3 jours avant la course car le décalage horraire dans ce sens est vraiment hyper compliqué à gérer).
L'après course était aussi plutôt sympa avec une soirée en compagnie des organisateurs et des autres athlètes "pro" et surtout la bière était bonne :-)
Bon, maintenant voyage retour, c'est pas la semaine là plus reposante que j'ai vécu.
A+