Jeudi dernier je prenais le départ du triathlon distance Half Ironman de Roeux (62).
Je n'étais pas des plus confiant avant le départ, suite à un mois d'avril compliqué où une grosse fatigue s'est faite ressentir (certainement due aux allergies, rhumes, décalage horaire mal digéré, contre coup de grosses semaines d'entraînement...).
Bref, 3 jours avant le départ, je me demandais encore si j'allais faire le déplacement car je commençais à en avoir mare de me faire doubler par les groupes de cyclotouristes du 3éme age lors de mes séances de fractionné.
Malgré tout, après une semaine de récup lors de mon retour de Galveston, même si les sensations et les allures étaient vraiment proche du chaos, j'ai quand même réussi à enchainer 3 semaines à près de 19h de moyenne me laissant espérer un miracle... Et puis comme le dit si bien le célèbre Jean Claude Dus, "Oublies que t'as aucune chance, vas y, fonces, sur un malentendu, ça peut passer".
Passons aux choses sérieuses:
Arrivé la veille sur les lieux en compagnie de Myriam et de ma petite Taïna, je retrouve mes parents qui courent eux aussi le lendemain (le half pour papi, le court pour mamie), bref, petit week-end-end en famille, au pire, ce sera toujours ça.
Concernant ma course, après une natation prudente (1 séance de natation en 1mois oblige... oui, je sais, je suis retombé dans mes travers, promis je m'y suis remis depuis :-), je sors en 2ème position après avoir bien profiter des battements du leader de l'épreuve.
Pour la partie vélo, mauvaise surprise, impossible d'appuyer sur les pédales, la première boucle (sur 3) est un calvaire, je retrouve les mauvaises sensations de l'entraînement... La galère commence, je passe avec 1 minute de retard et constate que derrière, "ça revient"...
Sur la deuxième boucle, je sens les jambes revenir, "wahou, un miracle???" et commence à boucher mon retard. Retard que j'arrive finalement à combler vers le 50ème KM. Je finirai le 2ème tour 10m derrière mon prédécesseur, me disant qu'au moins j'aurai limité la casse et qu'on verra bien à pied ce que ça donne...
Finalement, je passe en tête au à l'amorce du dernier tour et sentant que les jambes commencent finalement à se décoincer, j'accélère un peu pour finalement poser le vélo en tête avec environ 2min d'avance.
Bizarrement, j'attaque la course à pied comme si je n'avais rien fait, les jambes répondent bien (la première fois depuis 1 mois) et je décide d'attaquer les 5 premiers Km vites pour pouvoir gérer la suite afin de pouvoir reprendre au plus tôt l'entraînement (ben oui, ya du boulot en perspective...).
Je finis donc la course en tête avec prés de 4min d'avance alors que je n'aurai pas misé un copek sur moi avant le départ...
Je suis d'autant plus surpris et rassuré quand je vois que le deuxième n'est autre que Raoul Lavaut (17ème à Nice l'an dernier, vainqueur à Cepoy 10 jours plus tôt, entre autre), chose qui est vraiment rassurante pour la suite et qui crédibilise à mes yeux cette victoire.
Concernant l'organisation du Crazy Green Triathlon (nom de l'épreuve), rien à dire, cela frôlait la perfection, surtout lorsque l'on sait qu'il s'agit d'une première édition. Tout était génial, les parcours, la convivialité, le prix, la sécurité, la gentillesse des gens du nord... Bref, je vous conseille cette épreuve en 2014.
Pour la suite, même si j'ai perdu un peu de temps suite à une intoxication alimentaire vendredi soir (ça m'apprendra à manger une pizza au saumon dans un Kebab, «ouai, joueur le garçon!!!»,) qui m'a forcé à rester couché tout le week-end-end et dont je commence à peine à me remettre, maintenant, il y a du pain sur la planche, car il faut vraiment que je gagne de la vitesse en vélo tout en gardant de la fiabilité en course à pied, j'ai 2 mois pour ça, on s'y remet dés lundi.
Pour finir, papi Kanel finit 14ème au scratch et mamie Kanel, 3ème Vétérane...
Bon, j'écris pas souvent, mais quand ça m'arrive, j'optimise, désolé pour ce long pavé ;-)
A+
Rod
Ps: merci à Rudy Calis pour la photo.